Réforme des études de santé : vers un modèle unique et plus lisible à l’horizon 2027​

Le gouvernement a lancé une concertation nationale pour repenser l’accès aux études de santé en France. L’objectif est clair : simplifier, harmoniser et rendre plus équitable l’entrée en première année, aujourd’hui organisée autour des voies PASS, LAS et LSPS.

Cette concertation a été annoncée par Stéphanie Rist, ministre de la Santé, et Philippe Baptiste, ministre de l’Enseignement supérieur. Elle doit aboutir à une nouvelle réforme des études de santé, mise en œuvre au plus tard à la rentrée 2027. (Source : sante.gouv.fr)

Rappel : pourquoi une nouvelle réforme ?

Depuis la loi Organisation et Transformation du Système de Santé (OTSS) et la suppression de la PACES, la première année de santé repose sur 3 voies : le PASS, la LAS et la LSPS.


Cette réforme de 2020 a permis de réduire les redoublements, de diversifier les profils d’étudiants et d’augmenter le nombre de places (+25 % en médecine par rapport à 2017).
Cependant, les ministres reconnaissent que le dispositif actuel est devenu trop complexe et peu lisible. Les différences entre universités, la diversité des parcours et le manque d’uniformité dans les critères d’accès constituent encore des obstacles pour les étudiants.

Les acteurs de la concertation

Les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur travailleront en étroite collaboration avec l’ensemble des parties prenantes :

  • les universités (présidences et facultés de santé) ;
  • les établissements hospitaliers et les structures de formation ;
  • les associations étudiantes, représentant les filières de médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique et kinésithérapie ;
  • les parlementaires, chargés de relayer les attentes du terrain et d’évaluer les propositions.


Ces échanges doivent permettre de formuler des propositions concrètes, qui seront ensuite présentées au Parlement avant la mise en œuvre du futur modèle.

Les objectifs du futur modèle

Le projet de réforme s’articulera autour de quatre axes :

  • Maintenir les principes de la réforme de 2020 : la « marche en avant » (pas de redoublement automatique), la diversité des profils et la réussite des étudiants resteront au cœur du dispositif.
  • Rapprocher les voies d’accès existantes : l’objectif est de réduire les écarts entre PASS et LAS, et de tendre vers un modèle unique et harmonisé sur tout le territoire.
  • Simplifier et clarifier les parcours : les étudiants et leurs familles doivent pouvoir comprendre facilement les critères d’accès et les débouchés des différentes filières.
  • Renforcer l’équité et l’accès aux soins : en facilitant la répartition des futurs professionnels de santé dans toutes les régions, notamment dans les zones sous-dotées.

Ces ajustements visent à garantir la lisibilité et la cohérence du système tout en préservant la qualité de la formation et la diversité des profils admis.

Ce que cela change pour les futurs étudiants

Pour les lycéens actuellement en terminale (en 2025-2026), cette réforme n’aura pas d’impact immédiat : les dispositifs PASS, LAS et LSPS continuent de s’appliquer jusqu’à la mise en œuvre du nouveau modèle.

À terme, les futurs bacheliers devraient bénéficier d’un système unifié, avec des règles d’admission plus homogènes et une meilleure équité territoriale.

Informations à suivre...

Le CPCM, Prépa Santé à Paris suit de très près les annonces officielles liées à la réforme de l’accès aux études de santé. Notre objectif est d’aider les lycéens, étudiants en PASS, LAS ou LSPS et leurs familles à y voir plus clair dans un contexte en évolution.