Réforme PASS 2026 : ce que l’on sait (et ce qui reste à confirmer)
avril 2025
Une réforme envisagée, mais pas encore actée
Pourquoi une nouvelle réforme est-elle envisagée ?
Le système PASS/LAS a été conçu pour diversifier les profils d’étudiants admis en santé, en mettant fin au modèle unique de la PACES. S’il a permis une ouverture théorique à d’autres parcours universitaires, plusieurs limites ont été soulevées par les doyens des facultés de médecine, les parlementaires et les étudiants eux-mêmes :
- Une complexité croissante, avec des dispositifs appliqués de manière très variable selon les universités.
- Une lisibilité insuffisante pour les lycéens, notamment concernant les différences entre PASS, LAS, L.AS spécifiques, et modalités de rattrapage.
- Des taux d’abandon préoccupants, notamment en LAS, en lien avec un manque d’information ou de préparation adaptée.
- Une sélection souvent rigide et peu progressive, laissant peu de marge d’évolution aux étudiants recalés à l’issue de leur première tentative.
Ces constats ont conduit à une volonté politique de repenser le système, sans pour autant remettre en cause la sélection ou l’exigence des études de santé
Quelles pistes sont évoquées pour la réforme PASS 2026 ?
Plusieurs orientations générales sont actuellement discutées, sans que leur mise en œuvre soit encore décidée :
1. Une simplification des parcours
Le gouvernement pourrait proposer de regrouper ou refondre les actuels PASS et LAS dans un parcours commun en santé, plus lisible et plus homogène à l’échelle nationale.
2. Un tronc commun renforcé
Un socle scientifique commun, partagé par tous les étudiants visant une filière de santé (médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique, kinésithérapie), serait instauré. Ce tronc commun viserait à recentrer les premières années sur les fondamentaux scientifiques et méthodologiques nécessaires à la réussite.
3. Des modalités de sélection harmonisées
L’idée d’un concours national ou interrégional, avec des épreuves standardisées, est également à l’étude, dans une optique d’équité entre universités. Il s’agirait de réduire les écarts de niveau entre les établissements et d’offrir un cadre de sélection plus transparent.
4. Une orientation plus progressive
La sélection pourrait être répartie sur plusieurs semestres, au lieu d’être concentrée sur une première année décisive. Cela permettrait une meilleure évaluation des profils sur la durée, tout en réduisant la pression initiale.
À ce jour :
- Aucun changement officiel n’est prévu pour les rentrées 2024 et 2025.
- Le système PASS/LAS reste pleinement en vigueur.
- Les propositions de réforme sont en cours de discussion, sans calendrier définitif ni texte arrêté.
La rentrée 2026 est évoquée comme échéance possible, mais cette date reste conditionnée à l’adoption de textes réglementaires, à la consultation des universités, et à la mise en place de dispositifs de transition.
Une constante : la sélection sera maintenue
Toutes les pistes évoquées partagent un point commun : la sélection à l’entrée des études de santé restera une réalité. Le numerus apertus (nombre de places fixé par les universités en fonction de leurs capacités d’accueil et des besoins régionaux) continuera à réguler l’accès aux filières médicales.
Il ne s’agit donc pas d’un allègement des exigences, mais d’une volonté de rendre le parcours plus fluide et plus simple.
Ce que cela implique pour les lycéens et leurs familles
Pour les élèves actuellement en terminale ou en première :
- Il est inutile de modifier son orientation en fonction de rumeurs ou de projets encore non finalisés.
La priorité reste de se préparer aux attendus scientifiques et méthodologiques des études de santé, quels que soient les ajustements à venir.
Une préparation efficace reste la clé, quel que soit le système
Les précédentes réformes (PACES, PASS/LAS) ont montré qu’une préparation méthodique, personnalisée et adaptée à l’université reste le levier central de la réussite. Quelle que soit la forme que prendra la première année de santé en 2026, la maîtrise des disciplines scientifiques, la méthodologie, et le soutien régulier demeureront des éléments essentiels.
Depuis 1986, la prépa santé CPCM à Paris a su d’adapter à l’ensemble des réformes liées aux études de santé et propose des accompagnements adaptés à chaque formation et chaque Université.
Tous les programmes sont actualisés chaque année selon les exigences des facultés et assurent un accompagnement individuel renforcé.
Conclusion
La réforme PASS 2026 est un projet en cours de réflexion, qui pourrait modifier l’architecture des études de santé à compter de la rentrée 2026. À ce stade, aucune décision définitive n’a été prise, et les dispositifs PASS et LAS continuent de s’appliquer intégralement.
Les familles et les lycéens peuvent s’appuyer sur des accompagnements pédagogiques expérimentés et réactifs, capables de suivre et d’anticiper les évolutions du système, tout en maintenant un haut niveau d’exigence et de préparation.
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